La famille parfaite
Dans la famille parfaite, je voudrais le fils
Tony est né au milieu des années 70 quand papa et maman se sont rendus compte qu’il fallait pondre pour faire partie à part entière de la bonne société. De toutes façons, la naissance d’un rejeton ne les impliquait guère puisqu’une bonne française se chargerait de lui tant qu’il n’était pas en âge d’aller dans un pensionnat suisse.
Grâce au carnet d’adresses de ses parents, il a pu dès son adolescence frayer au milieu des strass et des paillettes. Il est même allé jusqu’à fréquenter des pailles qui obligent à se faire refaire les cloisons nasales. Heureusement l’avocat de papa est très côté.
Depuis qu’il a pris de l’âge, du poids, des rides et que papa a réduit les arrivées de liquidités, il erre entre son appartement de NYC et la villa floridienne de ses parents, naviguant entre fiancées riches et décaties et jeunes pucelles attirées par le bling-bling. Son père l’a évidemment chassé de ses affaires et de toutes façons c’était trop dur pour tony de se lever tous les matins.
16 septembre 2009